Cette peinture navajo représente « Le tronc flottant ».

Cette peinture appartient à la Voie de la Plume.

Elle est la première peinture Navajo des épisodes de la Voie de la Plume.

Le héros de la Voie de la plume est « Celui qui s’éduque lui même » et voici son histoire :
Au début « Celui qui s’éduque lui-même  » était un joueur invétéré.
Lorsqu’il eut perdu au jeu la plus grande partie des biens de sa famille, ses frères, menaçant de le tuer s’il continuait, le contraignirent à aller vivre loin d’eux, dans la disgrâce et la misère auprès de sa Grand-Mère et de sa nièce.
Insatisfait, incapable de tenir en place, il décida alors de vivre sa propre aventure.
Il commença à creuser un tronc, dans lequel il espérait s’enfermer pour descendre la rivière San Juan.
Les dieux eurent connaissance de son projet et tentèrent de l’en dissuader, à cause des périls qu’il allait rencontrer. Mais il refusa de les écouter.
Impuissants à le convaincre mais l’appréciant beaucoup, ils l’aidèrent à creuser le tronc dans un épicéa avec un éclair.
Ils garnir le tronc de hublots en cristal de roche et de coussins de nuage.
Puis ils attachèrent le tronc avec des cordes faites d’éclair et d’arc en ciel pour l’aider et le guider au cours de son voyage maritime.
Enfin ils y mirent de la nourriture.
Ainsi « Celui qui s’éduque lui-même » commença son épopée maritime nocturne enfermé dans une minuscule embarcation close.

La peinture est protégée par l’arc en ciel avec des plumes d’aigle et de pie à chaque extrémité.
La bande noire représente la rivière San Juan entourée de farine blanche.
Au centre de la peinture se trouve le tronc d’épicéa avec le héros.
Le faon représente la nourriture pour le voyage.
Les six carrés blancs représentent les hublots en cristal de roche.
Les six carrés d’arc en ciel représentent les trous d’air pour respirer.
Les paires de  personnages ou dieux de chaque coté du tronc qui tiennent les cordes d’arc en ciel sont de haut en bas :
« Dieu qui parle » et « Dieu qui appelle »
Un être sacré masculin (tête ronde) et un être sacré féminin (tête rectangulaire)
« Dieu avec la bouche à frange » et « Dieu bossu« 
Vent
noir et Vent bleu.

Les deux gardiens de la peinture à l’est sont la libellule blanche et la libellule noire comme représentation symbolique de l’eau.

Ma peinture est en vente dans la galerie.
N’hésitez pas à me demander des informations sur ma peinture soit dans avis ci-dessous soit par mail : brigitte.dethelin@gmail.com et je vous répondrais avec plaisir rapidement.